mercredi 12 septembre 2007

Pourquoi alors ne pas alerter les médias?

Je ne voudrais bien sûr offenser personne, mais j’avoue que j’ai peur de ces gens de la télévision plus que tout le reste... Lorsque je les écoute, j’y perçois bien cette capacité de faire avaler n’importe quelle absurdité au monde… et cela m’est réellement insécurisant. Je ne vise ici personne. Bon, y’a Marie-France Bazzo, peut-être, à qui je raconterais mes affaires, mais je ne compterais pas sur ce créneau des mass médias.

Je sais bien que ces personnages publiques représentent les outils, malheureusement, des riches et des puissants de ce monde ! Claude ou Jean-Luc voudraient bien m’aider, probablement, mais ils ne le peuvent aucunement... On va leur dire quoi dire et quelle position défendre au quart de tour à ces haut-parleurs de notre société. M'aider, pour eux, serait s'opposer à la structure en place! À toute la putain de magouille! :) "Forget it".

Ce qui m’importe ici, c’est de faire connaitre la doctrine du HM. Puisque, très bizarrement, personne ne connait ça. On a retenu du Harcèlement Moral que c’est se faire dire des mots déplaisants, de manière répétée, ou subir des gestes comme : cacher les crayons, se faire réprimander ou travailler pour rien... On a laissé croire, à tort, qu’il ne s’agit que de faits qui, pris séparément, n’ont rien de grave. Il faut avouer que c’est inexact. Le harcèlement moral est, aussi, gravement, une machination humaine des plus dangereuses et malsaines qui puisse exister. Le mot est exact c’est un phénomène réellement inouï, une chasse à l'homme machiavélique qui se termine presque toujours très très mal..

Non, mais on ne parle plus d’une agrafe dans un document ou d'une histoire de paperasse... estampillée ou non ici, sans vouloir minimiser les autres magouilles inacceptables qui ont lieu. On parle de la dynamique du harcèlement moral à l’état pur. Les spécialistes européens font référence, à juste titre, à une coalition de membres actifs et passifs d’une entreprise de destruction d’une cible. On n'parle pas d’un club d’âge d’or là! Les psychiatres eux-mêmes ont choisis une image très représentative des faits : dissertant sur le vampirisme que les pervers développent à l’encontre de leurs victimes! Les médecins spécialistes racontent qu'il s’agit pour le pervers de drainer tout ce qui est bon (joie de vivre, bonheur, plaisir) d’une cible jusqu’à l’anéantir totalement, par jalousie et envie. On est pas loin des récits hollywoodiens! Mais, le gros avantage c’est que, comme dans les histoires de vampires, les méchants, lorsque la lumière peut se faire, se désintègrent. Dans notre cas, on parle de la lumière des faits au grand jour... bien sûr.

Pour mentionner ce qu'il y a de nouveau au sujet du HM, il y a un excellent livre qui va plus loin que celui de Marie France Hirigoyen sur cette question, selon moi, c’est celui de Ariane Bilheran. Il porte le même titre : le harcèlement moral. À lire, si le sujet vous intéresse.

Pour revenir aux motifs de HM, il est facile de dire : Non, mais t’aurais pu en mettre moins! Charles. Ce n'était pas nécessaire de rouler en Jaguar et en Mercèdes décapotable... ne pas t’acheter une BMW M5, mais une VW Passat ou une auto comme tout l'monde! Je réponds que, c’est comme si tu disais à une femme voluptueuse après s’être fait violer et tout le harcèlement qu'elle a subi : non, mais t’aurais pas pu mettre un chandail à col roulé ou un manteau pour ne pas le provoquer, ce pervers inconnu? Une ostie de connerie! très insultante en plus...

J’étais professionnel indépendant, j’avais un statut autonome libre, je participais à l’économie, je consommais selon mes moyens, j’avais une image sociale... et des rêves comme tous mes frères et sœurs, or rien au monde ne pourrait venir justifier une seule seconde le harcèlement contre ma personne que j’ai subi... jamais.

Notons ici qu’on a attaqué mes actifs bien avant ma personne dans cette affaire. Il ne faut pas oublier de mentionner que la dépossession de la cible est capitale dans le mode d’opération de ces criminels. C’est aberrant tous les efforts qui ont été déployés pour abimer ou m’extorquer certains de mes biens. Une véritable farce! Aussi, je ne divulguerai jamais le nom de mon agresseur ni de ses acolytes. Ils n’attendent que ça pour m’attaquer. Par contre si on faisait une recherche dans les dossiers qui me concernent... on retrouverait ces auteurs. Un scandale difficile à imaginer. Mais, la question demeure : qui d'autre que moi va oser réouvrir ce dossier pour me rendre justice? Dites-moi qui! Claude Poirier, monsieur Bédard, peut-être? Faites-moi rire!

On parle d’une magouille totalement démesurée... Un dérapage à la hauteur de la perversion et le pouvoir de son auteur. Ça prendrait une équipe de journalistes indépendants qui n’ont pas peur de rien pour déterrer avec moi les faits en question. Pas un avocat, ou un membre de l'establishment, il va être vendu et revendu avant même de savoir mon prénom. C’est mon opinion,
tristement [...]

Charles Marsan

mardi 11 septembre 2007

Association québécoise des victimes de harcèlement moral


L'une des pires injustices qui persiste dans nos sociétés!


Le harcèlement moral n’a pas fini de nous surprendre. À la lumière des faits il n’y a aucune organisation qui vient en aide aux vraies victimes au Québec.

Mais qui sont les cibles de ce type de violence particulière et pourquoi s’acharne-t-on sur elles ?


J’aimerais par cette chronique vous éclairer sur l’un des phénomènes les plus injustes et inacceptables qui sévit aujourd’hui dans nos sociétés. Il est question d’une forme d’atteinte des plus dommageables à l’intégrité d’une personne. Je veux évidemment parler du harcèlement moral ou harcèlement psychologique que les psychiatres s’entendent tous pour qualifier de phénomène inouï.

La victime typique de harcèlement moral est un individu qui se distingue du groupe, souvent par des aptitudes et un charisme remarquable. Le harcelé possède en général un fort niveau de compétence et un magnétisme qui suscite de la frustration dans son entourage. Dans le cadre de son travail, le harcelé est souvent sérieux, et s’investi beaucoup dans son activité professionnelle. Il obtient des résultats dont les harceleurs sont envieux. Ce charisme lui confère une certaine notoriété auprès du groupe. Il résiste à l’influence collective, parce qu’il s’organise très bien par lui-même, parce qu’il est avant tout : autonome.

Il est reconnu que le harcèlement moral n’intervient que dans un environnement corrompu et manipulateur. Or, il s’avère que le harcelé est très souvent une personne qui présente des qualités positives d’intégrité, d’honnêteté et de loyauté. En somme tout ce qui s’oppose à la manipulation et la corruption. De plus le harcelé agace par sa gentillesse, son écoute, sa disponibilité, son humour et sa vitalité, qui contraste souvent avec le profil des harceleurs. En fait, le harcelé est une personne qui s’avère être : « bien dans sa peau ».

Vous vous demandez alors : « mais, pourquoi le harcèlement moral se met-il en place ? » C’est précisément l’une des raisons pour lesquelles je vous sollicite, ici, pour venir en aide aux victimes de ce fléau. Les victimes sont harcelées parce que l’entourage ne réagit pas…, parce que le harcelé ne possède aucun soutien qui puisse faire peur au harceleur…, qui s’estime alors sous le régime de l’impunité. La vérité c’est que des gens sont harcelés et totalement détruits très souvent jusqu’à y laisser leur propre vie, pour la simple raison que nous demeurons là, observateur passif de ces monumentales injustices. Et ça, lorsqu’on n’y contribue pas directement !

Vous devez vous dire, comme bien d’autres, qu’il n’y a pas de fumée sans feu […] dans le sens où la victime doit bien y être pour quelque chose ! Or, sachez que dans le harcèlement moral la victime est victime parce qu’elle a été désignée par l’agresseur. « Elle est, en tant que victime, innocente du crime pour lequel elle va payer » affirme Dr Marie-France Hirigoyen1, instigatrice de la doctrine. Il est démontré que ce processus pervers vise la destruction progressive d’un individu au moyen de pressions répétées destinées à obtenir de force quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir un état de terreur chez l’individu.

C’est par la fréquence et la répétition sans cesse d’agissements qui visent à détruire la cible « à petits feux », souvent sur de nombreuses années, que ce processus devient dévastateur.

Dites-moi ! Selon vous, qu’y a-t-il de plus scandaleux et méprisable que de s’attaquer à un bon travailleur sans histoire en tentant de le détruire parce qu’on est jaloux et frustré par ses capacités ? Surtout lorsque l’objectif est de faire en sorte de lui retirer son travail. Rappelez-vous que l’un des premiers buts du harceleur est de dérober à la cible son gagne-pain. Notre travail est souvent la chose la plus importante de notre vie ; l’œuvre qui nous représente. Or, il s’avère que la meilleure manière d’anéantir un individu, professionnel, est de lui faire perdre son emploi. Surtout lorsque la victime a investi une grande partie de sa vie à étudier pour obtenir ce privilège.

Sans compter le fait que ce harcèlement immoral : ce plan d’éradication des cibles, relève de ces catégories d’agressions qui mettent dangereusement en cause l’intégrité des victimes. En ce sens, c’est avant tout un acte criminel ! Cependant, il a ceci de particulier : contrairement au harcèlement sexuel ou physique, « il y a destruction de la victime, mais en gardant l’apparence de l’innocence et de la légalité2 »

Rappelons que le harcèlement moral viole, quels que soient les sujets, des composantes universelles des droits fondamentaux de l’homme, tel que le droit à l’intégrité, au respect de l’intimité psychique et physique de la personne, notamment. Toutes ces atteintes sont des atteintes à l’humanité et à la dignité, parce qu’elles refusent à l’autre le droit à une vie autonome.

Aussi, les agressions ont le plus souvent lieu à l’insu de la victime. Par exemple, en instaurant des rumeurs au sujet du harcelé, de façon à nuire définitivement à sa réputation : Accusation de pédophilie, de folie, dévoilement au grand jour de sa vie privée, accusation de vol, de menaces de mort, de consommation de drogue ou de trafic de stupéfiants… Le harceleur est particulièrement habile à « monter un dossier » qui porte immanquablement préjudice à la cible.

Ici, je veux que vous saisissiez une chose : toute l’importance de faire reconnaitre socialement ce phénomène. Moi-même n’avais jamais entendu parler de cette anomalie avant 2005. Il est impératif de faire comprendre l’importance de la société dans le harcèlement moral, qui est, rappelons-le, une pathologie sociale. Pour lutter contre cette manière totalitaire d’agir à l’égard des citoyens, il faut s’impliquer réellement afin de protéger, guérir et réparer les victimes de harcèlement moral. On ne peut travailler à la prévention sans réparer les victimes actuelles.

Ariane Bilheran3, spécialiste de la question, affirme à ce propos : « Tout d’abord, il s’agit de reconnaitre les victimes ainsi que les horreurs qu’elles ont vécues. À la lésion sociale doit se substituer la reconnaissance sociale. Cette reconnaissance sociale est nécessaire pour la réhabilitation de celui qui a été banni d’un groupe. Ensuite, il s’agit d’un besoin de justice. La justice doit avoir la latitude et le devoir d’intervenir comme autorité morale garante de cette réintégration sociale. Toute agression réclame restauration, et cette restauration est toute aussi essentielle pour les harcelés que pour n’importe quelle autre victime d’agression ».

Actuellement, dans notre société, aucune structure ni personne ne vient en aide aux véritables victimes de harcèlement moral. Il est toujours risqué de tenter d’aider une vraie cible puisque le redoutable système agresseur menace de s’en prendre à nous. Les victimes vivent de ce fait dans l’isolement total, condamnées au sein du groupe qui les harcèle.

Il est donc grand temps qu’on se regroupe pour dénoncer et combattre ce fléau sociétal. Je me propose, dans la circonstance, de mettre sur pied un groupe d’aide aux victimes de harcèlement moral chez nous. Un groupe d’entraide qui portera le nom de : l’Association des Victimes de Harcèlement Moral du Québec.

Je sais que la tâche est énorme et les obstacles gigantesques. C’est un combat contre le déni d’un phénomène archaïque, indompté, solidement implanté dans l’inconscient collectif. Il s’agit d’une lutte que nous devons mener, avec force, inlassablement, au nom des droits les plus fondamentaux de l’espèce humaine. Le droit à la sécurité, le droit à la dignité et le droit à la vie.


1 HIRIGOYEN Marie-France, « Le harcèlement moral » Paris, Pocket, 1998. p. 165.

2 BILHERAN Ariane, « Le harcèlement moral » Paris, Armand Colin, 2006. p. 18.

3 BILHERAN Ariane, « Le harcèlement moral » Paris, Armand Colin, 2006. p. 121.


POST-SCRIPTUM :
Ceux et celles qui veulent des informations sur l’association québécoise des victimes de harcèlement moral veuillez m’écrire à : tvie@msn.com

La violence perverse au Québec

J'ai le souvenir vif d'évènements qui se sont produits les jours qui ont précédé ma séquestration, la première fois qu'on a tenté de m'annihiler. Maints faits récurrents s'étaient amoncelés, perpétuement, dans ma vie, mais c'est le onze septembre deux mille trois que la haine s'est franchement exprimée contre moi. Ce fut les derniers instants où j'ai pratiqué ma profession, les derniers moments de ma vie passée. Le réel combat contre les auteurs des interventions qui m'ont été infligés, explicitement, venait de prendre naissance. J'étais loin de me douter alors que le but de cette intercession visait non seulement mes intérêts, mais mon anéantissement total, et ce, avec l'appui d'une coalition dont je n'aurais pu imaginer ni l'existence, ni la puissance.

Vétérinaire, non conformiste, à mon propre compte depuis l'été quatre-vingt-huit, je venais de m'établir dans mon nouvel hôpital sur la Rive-Sud de Montréal. J'étais déménagé parce qu'on m'avait incongrûment expulsé de l'endroit où j'exerçais ma profession depuis plus de douze années. Ils ont réalisé cette action impétueuse éhontément en se procurant une ordonnance d'expulsion hautement attentatoire à mes droits, une aberration à lire dans les annales judiciaires du Québec. J'étais là parce qu'on m'avait évincé de mon propre patrimoine familial où je pratiquais en bon père de famille avec mes trois jeunes enfants, plutôt que de me soutenir dans cette tâche complexe que représente la médecine vétérinaire.

J'adorais ma profession, je générais des revenus qui dépassaient largement mes besoins. Je pratiquais humblement, heureux dans mon travail avec les animaux et leurs usufruitiers, particulièrement représentées par des femmes. Être vétérinaire était le rêve de ma vie et les gens voyaient que j'étais ravi et comblé par cette image de réussite que j'avais grand plaisir à déployer. J'avais mes méthodes, mes crédos, et rien au monde, selon moi, ne pouvait venir m'interrompre dans la conduite de ma vie professionnelle et personnelle. Ma croissance au sein de la société était apparemment assurée. Tout ce qui s'est soulevé contre moi pour me porter préjudice fait suite à une affection qui m'était en tous points inconnue, une dysfonction comportementale humaine, naturelle : la perversion narcissique menant au harcèlement moral.

À cette époque, je n'avais jamais entendu parler de la doctrine du harcèlement moral. Je voyais bien que j'étais harcelé, mais je ne pouvais m'imaginer l'ampleur de l'attentat qui était concocté contre moi. Je ne pouvais connaître la pathologie qui sous-tend ces agressions secrètes, encore moins les pulsions qui les motivent. Je me demande à l'occasion ce que j'aurais pu faire si j'avais été averti des facteurs de contingence qui, avant de tout perdre ce que j'avais si durement construit, s'étaient malignement implantés dans ma vie. Aurais-je vraiment pu changer quelque chose aux péripéties qui ont donné mobile au schibboleth préparé pour m'éliminer de la course?

Lorsqu'on s'intéresse aux motifs qui poussent les hommes de mon âge au suicide, il est toujours question de perte d'emploi, d'accusation criminelle, de divorce ou séparation, de perte des biens, d'atteinte grave à la réputation, d'internement en psychiatrie ou d'emprisonnement. Dans ma vie, étrangement, on a suscité l'entièreté de ces conditions. Pire! J'affirme qu'on m'a poussé directement au suicide… En dépit du fait que dans la totalité des auto éliminations l'un des facteurs mentionnés est présent, on m'a d'une part volé ou extorqué tout ce que j'avais sauf, drôlement, une bouteille de penthobarbital, un produit pour tuer les grands animaux, avec des cathéters pour le faire s'épancher...

Un peu avant le 11 septembre 2003, je me souviendrai toujours de ces derniers jours […], on avait « libéré » un de mes patients sur la chaussée, devant mon hôpital, afin de provoquer un avatar et qu'il se fasse heurter. Une belle fumisterie qui aurait été récupérée sur le champ par la médiasphère, pour m'enliser ostensiblement dans ce guêpier élaboré par mes agresseurs, si le chien n'avait pas traversé les cinq voies sain et sauf. Ce complot apodictique annonçait la dépravation des mesures déployées dans cette affaire. Il n'en demeure pas moins que si mon patient avait été percuté par un des cinquante mille citoyens qui circulaient là journellement, ou qu'un véhicule ait bifurqué pour l'esquiver en se précipitant vers les camions lourds et les autobus d'écoliers! Il est clair que cette initiative aurait pu se terminer en drame colossal. Leur irresponsabilité, leur amoralité m'étaient flagrantes. C'est à ce moment que j'ai tenté de discontinuer cette fomentation, mais c'était peine perdue. Même le commissaire à la déontologie policière à Québec n'a rien voulu saisir des preuves que je lui ai dûment transmises dans l'année.

Bref, j'ai été interné en psychiatrie pendant que les comptes bancaires de mon incorporation ont été fermés. Mon dossier représentait une lutte à finir; une page à effacer. À l'instar de David contre Goliath je me trouvais seul, sans aucun appui extérieur, à affronter le maquignonnage du pouvoir corrompu qui subjuguait alors mon Pays. On m'a même fait emprisonner prétendant que j'avais menacé de tuer un membre de ma propre famille. Tous mes liens, confrères et amis, m'ont été dérobés. Leur bravade était si impétueuse que nul n'osait réprouver leur conduite. Il ne me restait qu'une seule issue pour m'en sortir et c'était de restaurer ma confiance en moi, et surtout d'apprendre à écrire.

Le onze septembre deux mille trois, j'avais compris le complot qu'on avait dessiné et je possédais des preuves nombreuses et solides contre les auteurs des inimitiés de mon agresseur. M'infiltrant de toutes les manières, il savait que j'avais tout compris! L'une des preuves que j'étais enregistré dans mon hôpital est qu'en moins de 24 heures après que j'aie déclaré à ma conjointe ce que j'avais compris… on m'a fait enfermé en utilisant des mesures d'urgence, tandis que la veille je réalisais des chirurgies des plus complexes chez des patients. Je venais de reprendre le contrôle de mon entreprise et virer tout mon personnel on ne peut plus prêt à le reconstituer. J'avais rénové certains locaux pour reprendre mes activités mieux que jamais auparavant. Il est fort probable que cette atteinte représente un enlèvement ordonné par un pervers narcissique, comme on le voit dans les pires cas en pays étrangers.

Je n'avais, par contre, alors, nulle peur d'eux. Je m'étais même imposé, ouvertement, contre un projet de prolongement de l'autoroute 30 dans notre région, lors d'audiences publiques en 2002 suite auxquelles j'ai constaté que j'entravais les intérêts personnels de ce führer caché et de ses nombreux copains. Mon histoire s'est subséquemment transformée en un des pires cas de harcèlement qui puisse exister en climat démocratique. Aucune charte, aucune loi ou code ne peut en fait résister, selon plusieurs, aux ambitions d'un tel type de manipulateur, pervers, qui se meut en démontrant sa suprématie par le contrôle politique qu'il exerce. On avance que ces personnes s'évaluent à mesure des dérogations aux règles qui leur sont permises et qui font preuve indéniables de leur position au dessus de la loi, voire au dessus de tout. Il faut connaître le phénomène pour bien le comprendre. Je prétends que j'ai été victime d'un crime d'État, pour la raison que je n'ai aucunement été protégé selon les directives prescrites. J'ai été abandonné et même agressé, incommensurablement, par ma propre nation, via les sous contractants en quête de postes qui ont appliqué ces mesures inadmissibles contre ma personne. C'est cette réalité, que je peux maintes fois démontrer par des faits précis, qui pourra, je l'espère, inciter la mise en place d'une législation préventive et efficace pour remédier à ce fléau chez nous au Québec.

En septembre 2003 lorsque j'ai fait le choix de me battre contre mes assaillants, j'ai réclamé la prise de possession de mes dossiers, remercié mes avocats, fermé mon hôpital pour un mois afin d'exécuter les derniers travaux avant l'inspection instante, et pour la première fois de toute ma vie, je l'affirme, j'ai eu le sentiment réel de ce qu'est la liberté. Je pouvais établir tous les évènements dramatiques que j'avais traversés sous la même intention logique et cohérente. Jamais je n'avais ressenti une telle conviction. Tristement, le lendemain midi, je me suis retrouvé, éberlué, violé explicitement dans mes droits, escorté de force en psychiatrie, pendant qu'on tripatouillait dans mes affaires privées et professionnelles, tel des mercenaires. Je n'avais, alors, encore rien vu de la sordidité de l'adversaire avec lequel je combattais.

J'ai guerroyé contre une situation qui me dépassait largement et j'ai réagi aux coups du mieux que j'ai pu, avec longanimité. Cependant, lorsque l'on discerne les faits dont il est question dans ce propos, il est lugubre d'admettre que jamais je ne devais assister aux débats concernant les actes qui ont été prémédités contre moi. Cette histoire a été montée de toutes pièces avec l'assurance que le principal intéressé ne sera pas là pour en prendre connaissance.

C'est bien cela qui est le plus sinistre de toute cette litispendance. Le harcèlement moral a été fait dans le but évident de ma destruction un point c'est tout. Il n'y a rien qui laisse croire qu'un jour j'allais pouvoir parler des gestes commis, que j'allais pouvoir, justement, lutter avec l'adversité.

Empiriquement, des dizaines et des dizaines de personnes ont été envoyées pour prendre le contrôle de ma clinique vétérinaire […] contrôler le téléphone, asservir la clientèle, gouverner l'administration, infiltrer les dossiers, régenter les amis (es), afin d'exercer ad vitam aeternam une emprise sans réserve sur tous les domaines de ma vie. Et cela s'est amorcé par ma vie privée. Des femmes, de belles et brillantes personnes, ont été mandatées pour vivre privément avec moi. Des gens presque toujours bien séants certes, mais qui ne visaient à créer de véraces liens. Des agentes de la coalition qui ont été là, supposément avec moi, afin d'empêcher que je m'allie d'un être extérieur au groupe informel mis en place. Cette affirmation peut faire penser à de la paranoïa, je sais, mais aucune autre hypothèse ne pourrait expliquer les faits qui se sont produits durant ces relations. Un fait étant qu'aucune de ces prétendantes ne m'a répondu lorsque j'ai appelé à l'aide et que j'en avais indubitablement besoin, qu'importe la simplicité de mes demandes.

Aussi, le plus traumatisant de ces exactions est le fait que les évènements quotidiens m'étaient, en tout temps, impénétrables. Afin que vous puissiez le bien visualiser, imaginez une émission de surprise sur prise, avec la différence qu'elle ne se termine jamais. Chaque journée amenant son lot d'effarement. Tout s'exécute comme dans le film : « Le show Truman ». On ne comprend pas pourquoi tout se passe ainsi et, malgré qu'on ne comprenne pas, on continu tout de même à jouer en dépit des répliques malsonnantes. C'est la raison pour laquelle j'affirme que l'une des plus importantes sources de guérison pour une cible de harcèlement moral s'obtient le jour où les évènements incompris de sa vie deviennent cohérents, explicites dans une même théorie de cause.

Au moment de mon enlèvement, je n'avais plus accès à mes résidences… ou du moins elles étaient non fonctionnelles, extorquées, elles aussi, par des complices de mon oppresseur. Je ne comprenais rien, aucun reploiement logique ne me permettait d'appréhender la situation que je vivais, et c'est moins de trente-six heures avant cette claustration forcée que j'ai, soudain, clairement compris l'énigme du casse-tête démoniaque qui se dessinait en association des faits inexplicables et totalement improbables de ma vie.

Toutes ces manières de mettre mon existence sous emprise, toutes ces digressions malséantes avaient été exécutées, dans le but précis de me porter atteinte, d'exhorter et compromettre les forces de l'ordre contre ma personne, pour réalistement m'éliminer. J'ai compris que les aberrants dossiers dans lesquels on a tenté en vain de me faire tremper (production et trafic de stupéfiants, possession de biens litigieux et de cannabis, menace de mort, etc.) ainsi que tous les clabaudages qui s'amalgament à ce réquisitoire de basse cour, tout ce chapelet malicieux de méfaits qui ont été fomentés par cette hétairie locale, avaient tous les mêmes tenants et les mêmes aboutissants : atteindre ma réputation et me détruire indéniablement, irrémédiablement, sous les regards jubilatoires d'un pervers subornant qui se gargarisait, auprès de sa cohue, de son pouvoir effectif sur ma vie en se servant de l'exemple que j'étais pour terrifier les dissidents tentés de le critiquer.

Somme toute, ces évènements m'ont ahuri dans les entrailles propres de la nature humaine où j'ai été fracturé dans mon âme par des blessures des plus affligeantes. Et c'est ainsi, par le fait climatérique de l'indignation, en état de choc, que le fatum a engendré ces dégâts dans ma vie intime, dommages que j'ai surmontés, supplantés, alors même que des violences infâmes étaient perpétrées, incessamment, contre ma personne. Mais en vérité, je sais que ces expériences m'ont aussi permis d'édifier les ébauches incontournables d'un processus initiatique essentiel, d'affinement de ma résilience, d'intellection de mon espèce et des désillusions qui l'accompagne, pour finalement m'amener à passer à une nouvelle grande étape de ma vie… plus fort qu'avant.


Charles Marsan